entrainement à CHX

vendredi 16 avril 2010

 

Quoi de mieux pour s'entrainer et tester le matériel que de se mettre en conditions à Chamonix?
Et bien c'est ce qu'on a fait !

Nous sommes monté mercredi matin poser notre camp de base sur le glacier d'Argentière pour 2 jours.


On remonte un moment le glacier d'Argentière avec nos sacs énormes (bonne galère) pour venir installer notre camp de base près d'un gros bloc, en rive droite du glacier, à l'aplomb du Capucin Rouge du Dolent (2850m).


On se dirige ensuite vers l'objectif de la journée : le couloir SW de la brèche de l'Amône.

Les sacs sont plus légers, il fait beau, les montagnes sont belles, bref, gros moral !

On arrive rapidement au couloir que l'on trouve en conditions moyennes, peut importe on est là pour s'entrainer alors on y va. On met les skis sur le sac et on attaque la remontée en crampons piolets en se relayant.

La trace est pénible mais on arrive tout de même assez vite au sommet du couloir. On va même faire un aller retour au sommet de l'aiguille de l'Amône (3584m).


La descente sera conforme à nos attentes : pas terrible...

De retour au camp de base, on s'installe, on lit, on sieste, on grignotte... Puis vient l'heure du repas, on hésite un moment entre des lyophilisés et un bon repas avec du chateauneuf du pape mais la décision est vite prise.


Après un repas qui restera dans les annales gastronomiques de la cuisine en altitude, on s'endort quand les poules, à 19h30.

Le lendemain reveil tout en douceur à 5h30, le froid est bien présent (crème solaire dentifrice et chaussures de ski gelés) et on se prépare lentement pour un départ de la tente vers 7h20.


Direction : Les Courtes par l'éperon NE (3856m).


On arrive en à la rimaye que l'on passe skis au pieds juste avant le soleil. On met les skis sur le sac et on attaque la remontée en crampons piolets en se relayant pour faire la trace.


On atteint le sommet 3 heures après avoir quitté la tente.


Les conditions de neige sont super, on peut chausser les skis et partir du sommet !


La première pente suspendue est magnifique à skier, puis vient une succession de ressauts rocheux pas trop raides mais bien expo (rochers affleurants, traversées délicates et grosses barres rocheuses sous les pieds...).


On arrive ensuite dans le couloir final où la bonne neige (15cm de peuf sur fond dur) nous permet de lâcher les skis en grandes courbes malgré quelques cailloux piégeux.


On saute la rimaye (Chu réussit son Backflip mais loupe le grab...) et on se retrouve tous les trois en bas; bien content d'avoir skié cet itinéraire (ouvert par Pierre Tardivel en juin 89) plus raide, plus technique et surtout moins classique que la NNE. En plus, départ ski au pied depuis le sommet des Courtes : ça biche !!


De retour à la tente, le beau temps qui avait été de la partie depuis le début de notre séjour sur le glacier laisse place au brouillard et à la neige. On décide alors de redescendre dans la vallée pour gérer les derniers préparatifs (tel sat, trousse médicale, panneaux solaires...).

Le bilan de cet entrainement est plutot positif, les skis vont vraiment bien, les duvets sont chauds, bref tout va bien ! On essaiera cependant d'être moins tête en l'air en Alaska (oubli du réchaud, pas d'eau pour les Courtes dans le sac de sylvain etc...)

En bonus : Paul Autard, Chateauneud du pape ! partenaire de notre expé

1 commentaires:

Anonyme a dit…

Ah ça c'est du sponsor qu'envoie du gros. Si vous etes en surpoids pour l'avion, je me dévoue pour veiller sur le châteauneuf-du-pape...
Comme ça à défaut de descendre les pentes de l'alaska, je descendrai les bouteilles de pinard. Avec un ptit genepi pour faire digérer le rouge, après on est bons pour la sieste

 
Free counter and web stats